Toujours s’équiper d’une boussole :

Un truc primordial.

Mon tout premier équipement de voyage m’est tellement essentiel que je l’ai avec moi tous les jours.
C’est mon indispensable.
Ma boussole personnelle et sur mesure : ma meute..

Une boussole posée sur une carte de navigation ancienne
Une boussole sur une carte de navigation ancienne, illustrant les continents européens, africains, asiatiques et américains.

Mes animaux m’aident à garder un cap, chacun à leur manière.

Tantôt c’est Sun, véritable boule d’énergie, qui aboie de peur sur une feuille qui tombe, ou les passants qui passent, sans jamais se lasser, au point de me vriller les tympans mais qui saute dans l’eau en montagne au risque de se noyer sans une once d’appréhension !
Et pourtant, c’est la même Sun qui vient réclamer des câlins, littéralement dans mes bras comme un enfant de quatre ans.
Un vrai pot de colle qui, la nuit, finit toujours à moitié couchée sur moi. Impossible de l’éviter.
C’est elle est encore, qui ne supporte pas de me voir pleurer.
Les rares fois où je flanche, elle bondit pour me lécher le visage jusqu’à ce que j’arrête, vaincue par ses attaques baveuses.
Elle déborde d’énergie, fait toutes les bêtises possibles, et c’est une véritable éponge émotionnelle au point qu’en situation de stress, je dois m’occuper d’elle et la calmer, et donc me calmer aussi afin de la préserver.
Sun, c’est un petit soleil, une boule d’énergie difficile à approcher au début et pleine de chaleur ensuite. Elle vous dynamise, vous gorge de joie et de vitalité.

Puis il y a Mawha, qui était là la première. Elle est entrée dans ma vie après les lapins de mes filles, et c’est elle qui est restée, tranquille et stable, quand nous les avons perdus.
Si Sun est une éponge émotionnelle qui amplifie tout, Mawha, elle, est apaisante.
Quand ça ne va pas, et si Sun n’est pas déjà sur moi, elle ne dit rien, mais elle est là, en contact, attendant patiemment que je retrouve mes repères en me reconnectant à elle.
Elle est ma force tranquille.
Là où Sun est l’impulsivité pure, Mawha est la sagesse et la patience.
Elle a ce regard qui me rappelle que je peux compter sur elle, qu’elle me fait confiance, parce qu’elle sait que je la respecte dans tout ce qu’elle est.
J’aurais tant a dire sur elle.
Je lui dois tant !

Enfin, il y a Sirius.
Mon chat, mon guerrier.
Sa Majesté Monseigneur, mon petit Prince.
Lui et moi, ça n’a pas été évident au début. Enfin, avant qu’on se rencontre.
Je l’ai pris en association, un peu à contrecœur, parce que les souris envahissaient la maison. Je cherchais un chaton pour éviter les conflits avec mes lapins qui ont toujours vécus en liberté.
Quand je suis entrée dans cette pièce avec deux chatons disponibles, nos regards se sont croisés, et c’était fini.
Il n’y avait que lui. Il s’est approché, a attrapé ma manche et a commencé à téter. À cet instant, j’ai su qu’il serait avec moi.
Tout comme ses sœurs de meute, il était de la famille, du groupe, de ma responsabilité.
Depuis, il ne m’a jamais quittée. Sauf quand il part chasser, devenant un véritable petit fléau ambulant qui me remplit de culpabilité écologique. Mon ‘homme de ma vie’ décime les rongeurs et les oiseaux du voisinage, mais revient toujours vers moi, comme s’il rentrait sur un territoire assuré, car je suis à lui, sans l’ombre d’un doute.
Le plus surprenant, c’est qu’il nous suit en promenade.
Toujours là, à nos côtés, comme une étoile qui veille.
S’il s’appelle Sirius, ce n’est pas pour sa couleur, mais parce qu’il est un guerrier, mon fidèle compagnon, toujours à mes côtés dans mon aventure de vie.
Tantôt à bras, tantôt galopant devant les chiennes pour ouvrir la marche. Mais n’aimant pas les gens et fuyant, me laissant le chercher des heures durant terré dans un recoin de nature attendant que je revienne le chercher après « la bataille ».
Évidemment, je le laisse libre de nous suivre donc il n’est jamais attacher, du moins pour le moment.
On verra quand le « grand départ » arrivera.

Parce que, contrairement à ce qu’on m’a déjà suggéré, il n’est pas envisageable de me séparer d’eux.

Avec mes troubles dont je parlerai peut être un jour, ce n’est pas toujours évident pour moi de gérer le quotidien.
Il y a des jours où mes pensées se bousculent, où mon corps refuse de suivre et dans ces moments-là que mes animaux deviennent plus qu’une simple compagnie.
Ils sont ma meute, ma famille. Ils ne me jugent pas quand je flanche, ils ne demandent rien d’autre que d’être là, avec moi, et de m’accompagner, peu importe mon état. Ils m’aident à trouver mon rythme, même quand il me semble perdu. Ils sont bien plus que des compagnons de voyage ; ils sont ceux qui m’ancrent dans la réalité, qui m’aident à tenir le cap quand tout vacille autour de moi.

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